"odi et amo" J. C.

25.3.18

Les pins

Pour un visiteur étranger, occidental de surcroit,  il est facile de s'imaginer que Kiamu vivrait encore en autarcie, loin du monde moderne et de ses circuits d'échanges.
Il n'en est rien.

En plus d'être situé dans une région du globe qui concentre d'immenses enjeux géopolitiques,
elle est intégré depuis bien longtemps à la mondialisation, à l'image du blackbirding
la version océanienne du commerce triangulaire.
Aujourd'hui, les marchandises importées tiennent une place importante dans l'alimentation, 
comme le riz australien, les chips pour changer de goût après un shell de kava.
Presque tout le monde a un portable, et une tour pour internet est en construction sur Mystery Island.
L'île a même ses propres industries : celle du tourisme des croisières, et celle du bois.
Ces pins ont été plantés par une entreprise néo-zélandaise pour l'exportation,
mais au fil des années, la forêt s'est agrandie, et demande un abattage régulier.



21.3.18

Inyeung/Mystery Island [1/5]

Après quelques jours à Kiamu, nous nous rendons à Mystery Island pour la première fois.
Le choc est assez brutal. En quelques dizaines de minutes, 
cet îlot au large d'Anelgawat accueille entre 4 et 5000 touristes, 
principalement australiens et chinois, descendus de leur paquebot.

Cette densité de population fait vraiment bizarre après quelques jours 
dans un village de quelques centaines d'habitants.

Au début, l'île était composé de deux bancs de sables, qui ont grossi jusqu'à former une seule île : Inyeung. C'est Elizabeth II qui l'a renommée Mystery Island,
 lors d'un voyage officiel dans les années 70.
Le petit wharf a été construit pour sa visite.



14.3.18

Le tour de Kiamu [5/5]

On s'arrête prendre un petit-dej de fruits à Itokio, le nakamal est désert.
Alors on repart et on passe rapidement Isia, sinon le vieux solitaire qui y vit 
nous invitera à boire le kava toute la journée avec lui. 

On revient le soir à Anelgawat. 
Les voisins sont impressionnés que l'on ai fait tour de l'île aussi vite.
Mis à part le repas avec les chefs, nous nous sommes nourris exclusivement
de mangues, papayes, bananes et eau de coco.
Quel luxe que de pouvoir partir avec un simple couteau.




 

11.3.18

Le tour de Kiamu [4/5]

Après un bon repas et une bonne discussion avec les chefs,
on dort sous un faré et on repart au lever du soleil.
À un moment, le chemin traverse un banian.


7.3.18

Le tour de Kiamu [3/5]

À un moment je demande à Niangko s'il a déjà fait le tour de l'île.
"Bien sûr ! Je n'osais pas te le proposer de peur que tu sois fatigué"

Mais j'aime bien marcher, alors on ne rentre pas et on pousse 
jusqu'à la tombe du nata samoan tué lors de la première mission d'évangélisation,
à travers les cocotiers (ce qui est bien pratique comme on est partis sans eau)
 et jusqu'à Port-Patrick où les chefs se sont réunis ce soir.





4.3.18

Le champ d'ignames

On passe quelques heures à couper des troncs fins pour que les lianes grimpent dessus.
Puis on les installe en un réseau autour des plants. 
Ça va être beau quand ça aura poussé.